Mali : « Vu par E. Macron » et « Vu par les Maliens », mais V. Poutine mettra tout le monde d’accord.
Table des Matières Le Mali vu par Emmanuel Macron Urgent Mali Une fois de plus la France perd le MALI, sous l'influence de la force russe. La Russie, membre permanent de L'ONU a annoncé de bloquer toutes les résolutions prises par la France et L'Union Africaine sur le Mali. Moins de 48 heures après avoir arrêté le président et le premier ministre de la Transition, l'homme fort du mali devient président de la république. Malgré les vociférations et les menaces du président français Emmanuel Macron qui a demandé une réunion urgente du conseil de sécurité de l'ONU. La Russie a de son côté fait savoir qu'il bloquerait toutes les résolutions sur le Mali. L'Union africaine et la Cedeao comme à leurs habitudes attendent leur maître la France. Le cas du Mali est symptomatique du comportement peu diplomatique, cavalière et aux antipodes du bon sens et de la démocratie du président français en Afrique. La peur, c'est juste dans la tête des dirigeants et des élites africaines qui pensent qu'ils ne peuvent rien refuser à la France. Que les décisions soient bonnes ou pas, il faut qu'elles soient pensées et prises par les africains pour les africains. Ils en assumeront mieux que les conséquences. Il n'appartient pas à la France de décider de ce qui est bon pour l'Afrique et les africains. La première étape de la libération de l'Afrique doit consister d'abord en cela. Refuser catégoriquement que la France impose ses solutions en Afrique. À ce rythme E. Macron et son gouvernement fera perdre a La France le Tchad aussi d'ici peu. Les dominos vont tomber et l'Afrique renaitre. La Russie de Poutine est en train de damner le pion a E. Macron à travers, et en Afrique afin de la libérer. Macron : "La Russie est en train d'exploiter la RCA (République de Centre Afrique) et ses mines affirme Emmanuel Macron". Emmanuel Macron s'en prend ouvertement aux mercenaires russes en République centrafricaine le groupe Wagner. Pour lui, ces mercenaires sont en RCA pas pour aider le président Faustin Archange Touadera mais pour exploiter les ressources du pays affirme-t-il au journal du dimanche. Le Mali vu par Emmanuel Macron :"Il menace de retirer les militaires français si le pays s'enfonce dans l'islamisme radical".Publié le 29.5.2021 par Epoch Times avec AFP Emmanuel Macron a affirmé que la France retirerait ses troupes si le Mali allait « dans le sens » d’un islamisme radical, dans un entretien au JDD diffusé dimanche, après un deuxième coup d’Etat en neuf mois. La France, avec environ 5.100 hommes au sein de Barkhane, soutient le Mali qui fait face depuis 2012 à une poussée jihadiste partie du Nord, ayant plongé le pays dans une crise sécuritaire avant de s’étendre au centre du pays. Mais Paris, comme l’UE, a dénoncé mardi un « coup d’État inacceptable » après l’arrestation du président Bah Ndaw et du Premier ministre Moctar Ouane décidée par l’homme fort du pays le colonel Assimi Goïta. « Au président malien Bah N’Daw, qui était très rigoureux sur l’étanchéité entre le pouvoir et les djihadistes, j’avais dit: ‘L’islamisme radical au Mali avec nos soldats sur place ? Jamais de la vie!’ Il y a aujourd’hui cette tentation au Mali. Mais si cela va dans ce sens, je me retirerais », a mis en garde le président français, dans un entretien au JDD à l’occasion d’un voyage au Rwanda et en Afrique du Sud. Pas de partenariats militaires avec des pays non démocratiques, selon Emmanuel Macron Le chef d’Etat français affirme également avoir « passé le message » aux dirigeants d’Afrique de l’Ouest qu’il « ne resterait pas aux côtés d’un pays où il n’y a plus de légitimité démocratique ni de transition ». Il rappelle avoir dit depuis trois ans, « au sein de plusieurs Conseils de défense que nous devions penser à la sortie ». Les dirigeants ouest-africains se réunissent dimanche pour trancher la question épineuse de leur réponse au double putsch des militaires maliens en neuf mois. Au sommet du G5 Sahel à Pau en janvier 2020, « j’ai préparé un chemin de sortie. Je suis resté à la demande des États, parce que je pensais que la sortie était un point de déstabilisation. Mais la question se pose, et nous n’avons pas vocation à rester éternellement là-bas », a-t-il répété. « On aura des comptes à rendre […] notamment sur le plan migratoire » Concernant le Tchad, où un Conseil militaire de transition (CMT) présidé par l’un des fils d’Idriss Déby, Mahamat, après sa mort brutale en avril, Emmanuel Macron estime que « les choses sont claires ». « Nous venons au secours et en soutien d’un État souverain pour qu’il ne soit pas déstabilisé ou envahi par des groupements rebelles et armés ». Mais nous demandons la transition et l’inclusivité politique », assure-t-il. Il explique que lorsqu’il s’est rendu aux obsèques d’Idriss Déby, il a eu « un long échange » avec Mahamat Déby à la veille du G5 Sahel. « Le lendemain matin, avec les autres chefs d’État, nous sommes allés le voir pour lui demander cette ouverture politique avec le soutien de l’Union africaine ». Emmanuel Macron met aussi en garde contre un échec d’une politique de développement en Afrique. « Je le dis avec lucidité, si on est complices de l’échec de l’Afrique, on aura des comptes à rendre mais on le paiera cher aussi, notamment sur le plan migratoire », estime-t-il. Il réaffirme qu’il faut donc « investir massivement » au sortir de la pandémie de Covid-19 « avec l’équivalent d’un plan Marshall » et que la communauté internationale doit avoir « la générosité de dire qu’on efface une partie de la dette pour aider les Africains à bâtir leur avenir ». Le Mali vu par les Maliens : "Les militaires resserrent leur emprise au Mali". Publié le 31.05.2021 « Alors que la guerre contre les djihadistes dans le nord et dans le centre du Mali est encore loin d’être gagnée, les militaires sont une nouvelle fois intervenus dans le jeu politique à Bamako, constate Le Monde Afrique. Le 18 août 2020, le même groupe de cinq colonels, déjà dirigé par Assimi Goïta, avait contraint le président IBK à la démission. Neuf mois plus tard, le scénario s’est reproduit avec le président de transition. L’histoire semble bégayer et la communauté internationale s’inquiète, prévient, condamne, mais reste embarrassée, pointe encore Le Monde Afrique. Hier, Emmanuel Macron menace de retirer les soldats de la force Barkhane. Dans le même temps, après quatre heures de réunion au Ghana, les chefs d’État d’Afrique de l’Ouest suspendent le Mali de leurs instances et demandent la nomination d’un premier ministre civil, mais sans imposer de sanctions. » Du pain sur la planche…La presse malienne, pour sa part, reste attentiste… Ainsi pour Maliweb, « le Colonel Assimi Goïta doit rapidement poser des actes confortant le capital de confiance qu’il suscite au sein de la majorité des populations maliennes. Après ses rencontres avec la classe politique, la société civile, les leaders religieux, il doit nommer le Premier ministre, comme il l’a assuré et amorcer un dialogue franc et sincère avec les chapelles politiques mécontentes, afin de créer une dynamique unitaire soudée pour dissuader toute hostilité à la cause du Mali. Car, en laissant s’échapper des bruits de désaccords internes, le pays prêtera le flanc à des sanctions, à des pressions pouvant faciliter sa déstabilisation totale. (…) Le président de la Transition a du pain sur la planche, poursuit Maliweb, et doit s’entourer de conseillers aguerris pour relever le défi de survie de la nation malienne, plus qu’éprouvée. » Choguel Maïga Premier ministre ?Justement, le nouveau Premier ministre pourrait être issu du mouvement M5-RFP, celui-là même qui était à la pointe de la contestation contre IBK. En la personne de Choguel Maïga, le leader de ce mouvement. Pour Maliweb, « sa constance dans la défense des idéaux du mouvement du 5 juin, son don de soi, et surtout son flair de renard lui permettant de détecter les coups foireux, ont fait de "l’homme de tous les régimes" (comme il est parfois surnommé), le candidat idéal pour ce poste de Premier ministre. » Le M5-RFP trop proche des islamistes ?Alors, s’interroge Aujourd’hui Et Aujourd’hui de s’interroger encore : « Avec cette porte laissée ouverte de la Cédéao et cette menace de Macron, jusqu’où ira Assimi Goïta ? Comment compte-t-il tenir ? Va-t-il maintenir la probable nomination de Choguel Maïga ? Quelles relations compte-t-il nouer avec le M5-RFP ? » Macron fébrile ?Enfin, Ledjely en Guinée ne mâche pas ses mots contre Emmanuel Macron… « Agacé par la perte éventuelle du verrou malien et au-delà de tout l’espace sahélien et constatant son impuissance à influer sur les événements, Emmanuel Macron en vient à proférer des menaces. (…) Que c’est ridicule ! », s’exclame le site guinéen. « Surtout, qui aurait cru que la grande France en viendrait à recourir à ce genre de procédé ? (…) Lui qui, il y a quelques semaines à peine, adoubait le fils Deby au nom de la sécurité du Sahel, menace désormais de retirer ses troupes de cette même zone. Voilà qui n’est pas cohérent, lance encore Ledjely. Mais cette réaction est surtout révélatrice du fait, conclut le site guinéen, que la France n’est pas suffisamment outillée pour faire face à la compétition que d’autres puissances promettent de lui imposer sur le continent africain. » |
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