Pilule anti-Covid : les belles promesses de Merck
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"Les vaccins contre la grippe existent depuis 70 ans et n'ont pas arrêté la grippe…"
Chère lectrice, cher lecteur, "Les vaccins contre la grippe existent depuis 70 ans et n'ont pas arrêté la grippe ... on ne peut pas s'attendre à ce que la pandémie se termine avec un vaccin. Un traitement sûr et efficace est nécessaire1." Cette phrase, qui tombe sous le sens, je l’ai entendue du docteur en médecine ayurvédique Vijaykumar Kamat en janvier 2021. Neuf mois plus tard, après avoir assisté au sabordage des traitements simples, peu coûteux (à moins de 10 euros la boîte2) et dont certains comme l’hydroxychloroquine réduirait la mortalité jusqu’à 75 % en traitement précoce3-4... … le laboratoire pharmaceutique américain Merck annonce des résultats très prometteurs à propos du Molnupiravir. Un traitement anti-Covid qui réduirait de 50% le risque de forme grave5. Molnupiravir ou le « Mal du pire à venir » ?
Avant toute chose, il faut savoir que ce traitement est issu d’une
molécule ultra-controversée restée dans les tiroirs pendant 40 ans6. Aujourd’hui, elle a été repensée pour détruire l’ARN du coronavirus et l’empêcher de se répliquer. "Cette molécule introduit un grand nombre de mutations, au point que le virus ne peut plus les réparer et ne parvient donc plus à se répliquer" explique le virologue américain Ron Swanstrom7. La phase d’essai clinique du Molnupiravir menée par Merck a conclu à une réduction des risques d'hospitalisation et de décès de 50% avec ce nouveau traitement8. Des résultats jugés “si” positifs par Merck, qu’ils n’ont pas pris la peine de poursuivre la phase d’essai. Etonnant, lorsque l’on sait que la moitié des 1550 personnes prévues au début de cet essai n’ont pas été testées9… Et qu’en Inde, des recherches menées avec la même molécule ont été interrompues “faute d’amélioration clinique”10. Enfin, pour des résultats “si” positifs, une réduction de 50% des décès en traitement précoce paraît faiblarde face aux 75% observés sur l’hydroxychloroquine11. Des risques de mutations cancéreuses chez les mammifères
Seul hic, ce que le Molnupiravir fait à l’ARN du virus, il serait également capable de le faire à l’ADN du patient… Selon les recherches menées par le professeur Swanstrom12 la molécule pourrait être responsable de mutations cancéreuses13. Face à ces résultats scientifiques, Merck a tenté d’apaiser les esprits en précisant qu’ils n’ont pas observé de tels dangers dans leurs essais in vivo sur des rongeurs.... … et que, de toute façon, la durée prévue du traitement n’est que de 5 jours et non pas 1 mois comme cela a été le cas dans les études du professeur Swanstrom14. Mais d'autres études ont déjà tiré la sonnette d’alarme. L’immunologiste américain Rick Bright tirait déjà la sonnette d’alarme en novembre 201915
En réalité, les risques du Molnupiravir ont déjà été dénoncés, bien avant la crise du Covid16. Cette molécule aurait déjà provoqué des effets catastrophiques sur des animaux : des petits issus de la reproduction des animaux “traités” sont venus au monde sans dents ou avec des parties de crâne manquantes17. En 2012, la société pharmaceutique Pharmasset Inc. avait justement refusé de poursuivre ses études sur le Molnupiravir par crainte qu’il ne provoque des mutations génétiques et autres malformations congénitales18. “La capacité du Molnupiravir à générer ou non un cancer chez les humains n’est pas connue. Cependant, Merck va devoir procéder à une série d’études sur la toxicité de la molécule pour les gènes avant de passer à la phase I des tests sur les humains.” concluait le professeur en microbiologie et immunologie Vincent Racaniello sur son blog, le 14 octobre dernier19. Autant d'arguments qui devraient pousser les laboratoires à la prudence. Au lieu de cela, ils mettent le pied sur l’accélérateur… 10 millions de boîtes disponibles d’ici la fin de l’année
En octobre dernier, Merck a annoncé avoir lancé une production massive
de Molnupiravir, avant même le feu vert des autorités européennes et
américaines20. En effet, 10 millions de traitements seraient disponibles d’ici la fin de 202121. Le mercredi 20 octobre, c’est la fondation Gates qui a annoncé investir 120 millions de dollars dans le Molnupiravir22. Va-t-on prendre le risque de l’utiliser sur 3 milliards d’individus ? À 712 dollars la boîte,23 peut-être...) Prenez soin de vous, Thibaut de Santé Non Censurée P.S. : Je travaille à une initiative concrète pour mettre à disposition du grand public des informations fiables, non biaisées et indépendantes des puissances financières. Mon projet avance bien, je vous en parle dans quelques jours. |
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