EXÉCUTIVE ACTION : LE COUP D'ÉTAT CONTRE KENNEDY, L'ULTIME RÉVÉLATION
Un article complet révélant tous les détails sur le coup d’État contre Kennedy à Dallas, écrit par un des meilleurs enquêteurs français sur l’assassinat de John Fitzegerald Kennedy. Il m’a permis de vous livrer les fruits de son enquête qu’il mène depuis 1969. Un des intérêts de cet article, très récent, est qu’il intègre toutes les informations sur Kennedy, déclassifiés par Trump. Au-delà des révélations sur la mort de Kennedy, le texte vous fait comprendre clairement et simplement comment fonctionne les complots de la Cabale et comment ils changent l’avenir du monde avec des procédés relativement simples. Depuis ce jour, la face des États-unis et du monde a été changé.
Executive Action : Le coup d’état contre Kennedy, l’ultime révélation
Publié le 4 juillet 2019 Par clearlook
EXECUTIVE ACTION
Le coup d’état contre Kennedy, l’ultime révélation
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Un article complet révélant tous les détails sur le coup d’état contre Kennedy à Dallas, écrit par un des meilleurs enquêteurs français sur l’assassinat de John Fitzegerald Kennedy. Il m’a permis de vous livrer les fruits de son enquête qu’il mène depuis 1969.
Un des intérêts de cet article, très récent, est qu’il intègre toutes les informations sur Kennedy, déclassifiés par Trump. Au-delà des révélations sur la mort de Kennedy, le texte vous fait comprendre clairement et simplement comment fonctionne les complots de la Cabale et comment ils changent l’avenir du monde avec des procédés relativement simples.
Depuis ce jour, la face des États-unis et du monde a été changé.
Avant-propos
Cet article vous révèle, en première mondiale, les ultimes secrets de l’assassinat du président Kennedy. Depuis 2017 et l’ordre de déclassification de tous les documents sur Kennedy imposé par le président Donald Trump, les archives nationales ont mis en ligne 8 millions de documents secrets sur l’assassinat. Il est désormais possible, après 50 ans de quête, de résoudre les inconnues de ce coup d’État. De nombreuses personnes ont été assassinées, ces 55 dernières années, pour que les noms et les faits que vous êtes les premiers au monde à découvrir ne soient jamais publiés. Vous les avez en ce moment même entre les mains. En cet instant vous avez d’une certaine manière vaincu le Deep State (l’État pronfond ou nouvel ordre mondial). Comme le dit si justement la ‘résistance’ qu’incarne Q : ‘là où l’un va nous allons tous’.
Désormais là où je suis allé, vous venez tous.
Nous sommes myriade…
Introduction
Le 22 novembre 1963 à 12h30, le président John Fitzgerald Kennedy est assassiné, à 46 ans, dans sa voiture décapotable lors d’un voyage électoral à Dallas au Texas. Lee Harvey Oswald, employé d’un dépôt de livres scolaires d’où sont partis certains des tirs, est arrêté à 14h 04 dans un cinéma de Dallas. Il est inculpé à 23h07 des meurtres du président ainsi que d’un policier, l’agent John D. Tippit. Le 24 novembre à 11 h32, Oswald est abattu d’une balle dans le foie par l’officier supérieur du FBI John Bookout. John Leon Rubinstein, surnommé Jack Ruby, est accusé du meurtre. Ce mafieux de Dallas est condamné à perpétuité l’année suivante. La mort d’Oswald met fin à toute procédure judiciaire sur le meurtre du président. De 1963 à nos jours, treize enquêtes fédérales seront ouvertes sur l’attentat. Certaines d’entre elles, ainsi que des enquêtes privées, établissent que la commission d’enquête Warren de 1963 a trafiqué 52% des témoignages, contraint des témoins à se parjurer et ignoré les preuves d’une conspiration. Elles découvrent aussi que le FBI et la CIA ont fabriqué, altéré ou détruit de nombreuses preuves et images de l’attentat. Enquêtant sur ce meurtre depuis 1969, j’ai repris l’enquête en privilégiant les nouvelles preuves déclassifiées par Donald Trump. Cet article vous révèle, avec concision, tous les secrets et les noms des personnes qui ont commis ce crime. Voici donc l’ultime vérité sur ce qui s’est vraiment passé le 22 novembre 1963 à Dallas.
Les mobiles du crime
Kennedy avait annoncé une série de réformes qui seraient entreprises à partir de 1964 :
- La détente avec l’Union Soviétique et la réduction conséquente des contrats et des programmes d’armement.
- Une taxation importante des pétroliers. Les pétroliers texans, principaux actionnaires du complexe militaro-industriel, allaient perdre des milliards de dollars et une grande partie de leur influence.
- La condamnation des principaux parrains de la mafia grâce aux enquêtes de l’atorney général (ministre de la justice) Robert Kennedy. En 1962, les plus grands mafieux d’Amérique, Marcello, Johnny Rosselli, Sam Giancana et Santos Trafficante, voient leurs affaires paralysées par les enquêtes de Bob Kennedy. Ils sont aussi écartés des juteuses opérations anti – Cubaines de la CIA.
- L’enquête de Bob Kennedy sur le gigantesque réseau de corruption politique du vice-président Johnson. Johnson sait que sa seule chance d’éviter la peine de mort, après l’élection de 1964, serait une improbable défaite électorale de Kennedy ou sa mort prématurée.
Si les raisons énumérés ici ont très certainement joué un rôle dans la décision d’assassiner Kennedy la raison principale de ce coup d’état est tout autre.
Dans son discours d’adieu de décembre 1960, le président sortant Eisenhower averti les américains du danger d’un pouvoir totalitaire qu’il voit se mettre en place secrètement. Il révèle que les leviers occultes de ce pouvoir sont la finance et le complexe militaro-industriel. Début 1963, Kennedy se prépare à divulguer et à détruire ce complot. Un complot qui consiste à mettre en esclavage les américains (en fait toute l’humanité) et à détruire la nation au profit d’un gouvernement mondial unique. Dans un discours prononcé 10 jours avant son meurtre, il annonce qu’il détruira, en le révélant, ce complot avant la fin 1964:
« Le bureau présidentiel (entendre par là l’ensemble de l’État) a été utilisé pour mettre sur pied un complot d’anéantissement de la liberté du peuple américain, et avant de quitter ce bureau, je dois informer les citoyens de cet état critique » (comprendre par là informer publiquement et détruire secrètement le complot).
Dans cette phrase il y a la raison principale de son assassinat…
Cette destruction totale de la nation américaine était et reste dirigée par les quatre familles illuminati contrôlant secrètement la totalité des États-Unis. Il s’agit, par ordre décroissant d’importance, des familles Rohtling, Bush, Rockefeller et Harriman. Les quatre familles confient la réalisation et la direction du coup d’État à Georges Henry Walter Bush, le chef de la famille illuminati Bush .
La genèse du crime
Avec son fidèle assistant Cliff Carter, Johnson envisage un coup d’État dès l’élection de Kennedy en novembre 1960. Les parrains Marcello, Rosselli, Giancana et Trafficante, fréquemment en affaires avec Johnson et ses amis pétroliers, étudient des stratégies d’assassinat de Kennedy depuis mai 1962. Toutefois, ni Johnson ni la mafia ne sont véritablement capables de réussir un tel coup d’État.
L’homme qui décide, pense, organise et dirige la totalité du coup d’État est Georges Henry Walter Bush senior [01].
Recruté par la CIA en 1947, Bush senior est un des trois concepteurs du débarquement raté de la Baie des Cochons, à Cuba, en 1961. Il possède la société de forage Zapata Petroleum de Houston. En 1959, cas unique dans l’histoire américaine, Bush est le seul dirigeant de la CIA à avoir un bureau à la Maison Blanche. Cela révèle son vrai pouvoir occulte, bien plus élevé que son grade de numéro 10 de la CIA. En novembre 1963, Bush est le candidat du parti Républicain pour les sénatoriales du Texas, ainsi que le président de l’association des producteurs indépendants de pétrole du Texas.
La décision du crime
Bush rallie tous les responsables du coup d’État lors d’une rencontre dans la résidence du mafieux Carlos Marcello, à la Nouvelle – Orléans. Le 13 mai 1963 à 11h22, tous les participants à cette réunion donnent leur accord. Sont présents :
- Le plus puissant mafieux des États-Unis, le parrain de la Nouvelle – Orléans Carlos Marcello. Il représente ses trois associés, les parrains Rosselli, Giancana et Trafficante.
- Edgar Hoover, directeur du FBI
- John Macnamara, secrétaire d’État à la défense (ministre de la défense)
- Emory Roberts directeur du Secret Service, (le service de protection du président des États-Unis)
- Le major général de l’US Air Force Edward Geary Lansdale [02], conseiller militaire de Kennedy chargé de l’élaboration des coups d’état auprès de la CIA.
- Cliff Carter, conseiller et porte-parole du vice-président Johnson. Il gère son réseau de corruption, depuis 1947, ainsi que l’exécution des meurtres ordonnés par Johnson.
- Malcolm Wallace [03], le tueur à gage au service exclusif de Johnson depuis 1952. En 1947 il devient l’ami et le frère en loge maçonnique de Bush dans la loge illuminati des « Skulls and Bones » à l’université de Yale. Il a exécuté les 17 meurtres ordonnés par Johnson entre 1952 et 1963.
- Les milliardaires du pétrole Hunt (l’homme le plus riche du monde en 1963), Murchison et Byrd. Ils financent le coup d’État à travers la société financière ‘Permindex’. Cette société écran canadienne de Montréal finance la majorité des groupes néo-nazi dans le monde ainsi que l’OAS qui défend l’Algérie française.
La décision finale est prise le 23 mai 1963 à 22 h 17, au Cabana Hotel de Dallas. Sont présents Bush, Hunt, Murchison, Byrd, Marcello, Giancana et Trafficante, ainsi que Carter et Wallace.
La préparation du crime
Il est décidé de préparer trois embuscades dans trois villes différentes, à savoir Chicago, Tampa et Dallas. Si l’attentat échoue dans une ville il peut être refait dans une autre.
Bush confie la coordination de l’opération au général Lansdale. Robert Macnamara est chargé de convaincre Kennedy de faire trois voyages électoraux à Chicago, Tampa et Dallas. C’est aussi lui qui interdira à la garde nationale de protéger le cortège présidentiel à Dallas. Rosselli est chargé du support logistique de l’attentat de Chicago, Trafficante de celui de Tampa et Marcello de celui de Dallas. Guy Bannister, ancien du FBI au service de Marcello et de la CIA, est chargé de payer les mercenaires cubains anti – castristes participant au coup d’État. Son cabinet de détective privé de la Nouvelle Orléans sert de coordination logistique aux exécutants du coup d’État durant l’été et l’automne 1963 (comme le montre le film « JFK » d’Oliver Stone).
La protection du crime
Bush impose le recrutement d’un maximum de cubains et d’agents de la CIA, impliqués dans une opération ultrasensible d’assassinat de Fidel Castro baptisée ‘AMWORLD’. L’opération AMWORLD implique un débarquement de troupes sud-américaines et nord-américaines à Cuba, pour renverser le régime communiste. Cette action, envisagée pour 1964, est dirigée par le frère du président, l’atorney général Robert Kennedy. L’union soviétique ayant averti que toute tentative de renversement du régime cubain entraînerait une riposte nucléaire de la Russie, AMWORLD doit demeurer secrète à n’importe quel prix. Bush sait qu’en découvrant qu’un grand nombre de personnes impliquées dans le coup d’État font partie de l’opération AMWORLD, les institutions américaines interdiront toute enquête véritable sur l’assassinat. C’est d’ailleurs très exactement ce qui se passera puisque Robert Kennedy, à son plus grand désespoir, n’aura pas d’autre choix que de créer la commission Warren. Sa seule mision sera de cacher le complot et d’accréditer la thèse absurde d’un tireur unique. Si Robert Kennedy ne l’avait pas fait, une enquête sérieuse aurait révélé que les assassins étaient aussi impliqués dans AMWORLD. Cette révélation aurait, sans aucun doute, provoqué une guerre nucléaire avec la Russie.
Des policiers corrompus préviennent les auteurs du crime de tout danger. A Chicago c’est l’enquêteur en chef du bureau du sherif, Richard Cain, un associé du parrain Rosselli. A Tampa c’est un sergent de la police municipale, Jack de la Llana, travaillant pour Trafficante. A Dallas il s’agit du chef du bureau d’enquête criminelle, le capitaine Will Fritz, de deux de ses hommes, le lieutnant John Carl Day et l’inspecteur John Diego, et enfin de l’agent du FBI Regis Kennedy, tous au service de Marcello.
Vingt-six personnes contrôlent et protègent la zone de tir avant, pendant et après l’attentat. Placées sous le commandement de l’officier général de la CIA Bernard Barker [04], un associé de Trafficante, ils ont de fausses cartes du secret service. Elles sont fabriquées par le tireur d’élite de la CIA Roscoe White qui s’est fait engager en septembre 1963 comme officier de la police de Dallas. Jusqu’à sa démission en mars 1964, il dirige le bureau de répression des faux papiers.
Les vingt-six hommes protégeant les équipes de tir sont en majorité des anciens des forces spéciales. Ils sont tous armés d’une mitraillette Thomson ‘grease gun’ calibre 45 ACP (avec trois chargeurs de 32 balles), d’un pistolet automatique colt 45 et de deux grenades à fragmentation de type ‘ananas’.
Les « pigeons » du crime
Bush impose la ‘création’ de trois faux coupables ou ‘pigeons’, un pour chaque lieu d’attentat. On fabriquera à leur insu tout un faisceau de fausses preuves qui les désigneront comme l’unique assassin. Pour les raisons précédemment citées, le ‘pigeon’ devra faire partie de l’opération Amworld. Afin qu’il ne puisse pas prouver son innocence dans un procès ou dévoiler Amworld, le ‘pigeon’ devra impérativement être liquidé dans les heures suivant l’attentat.
Thomas Arthur Vallée [05], le pigeon de Chicago, est un ancien marine et un tireur d’élite affecté à la base CIA d’avions espions d’Otsu au Japon, puis renvoyé de la marine pour homosexualité. En 1963, Vallée entraîne au tir des exilés cubains, dans un camp de la CIA à Long Island, pour l’assassinat de Castro lors de l’opération AMWORLD.
Gilberto Policarpo Lopez, le pigeon de Tampa, est un maçon cubain exilé. Il infiltre le mouvement pro-Castriste « Fairplay for Cuba » pour Eladio Del Vallée, un agent de la CIA. Si Lopez est anti-communiste son frère a émigré en Russie par amour du communisme. On pourra ainsi faire passer Lopez pour un communiste assassinant Kennedy pour Castro.
Lee Harvey Oswald [06], le pigeon de Dallas, est un agent de la CIA ‘détourné’ par Bush (à l’insu de la CIA) pour accomplir des missions qui le feront passer pour l’assassin de Kennedy. En 1963, de faux « Oswald » tels que Crafard, font de multiples provocations dans des stands de tir, des magasins, ou des ambassades de Mexico pour mieux le faire accuser du meurtre de Kennedy.
Les armes et la balistique du crime
Tous les tireurs sont équipés du même fusil à lunette de calibre 7,62 mm (cal. 30-30). L’arme est un fusil Winchester Wk 30-L9 équipé d’une lunette de visée Karl Zeiss CZ f70/d60 (focale de 70mm et 60mm d’ouverture) d’un grossissement de 4,5 fois. Pour les attentats de Chicago et de Tampa on aurait trouvé un fusil de ce modèle au domicile des »pigeons » que l’on accuserait du crime. Pour Dallas, le »pigeon » Lee Oswald ayant un fusil à lunette italien carcano de calibre 6,5mm on procédera différemment. Des balles de calibre 6,5mm, entourées d’un sabot en plastique de calibre 7,62mm sont serties dans les douilles des munitions des Winchester [07].
Ces balles, préalablement tirées dans une cuve à eau (utilisée pour les tests balistiques) avec le fusil carcano de calibre 6,5mm de Lee Oswald, gardent toutes les caractéristiques balistiques (rainures) du carcano après leur tir dans une autre arme.
Bush et Lansdale confient le commandement et le recrutement des tireurs à l’officier général de la CIA Felix Rodriguez [08]. Grand ami de Bush, Felix Rodriguez capturera et exécutera Che Guevara en 1967. Les tireurs cubains sont recrutés à la Nouvelle-Orléans dans la base CIA de Pontchartrain. Felix Rodriguez recrute les tireurs américains au Texas. Enfin, il recrute deux tireurs italiens proposés par Marcello.
La stratégie du crime
Felix Rodriguez choisit une configuration de tir en diamant, la plus efficace mais la plus difficile pour des tireurs d’élite. Les tireurs choisis sont donc les meilleurs du monde.
La configuration de tir en diamant comprend quatre tireurs et quatre observateurs. Ils réalisent un tir croisé depuis quatre positions de tir formant un losange, appelé aussi diamant. Une cinquième équipe de tir effectue un tir de diversion avec une arme appartenant à un « pigeon » présenté ensuite comme étant l’unique assassin. Felix Rodriguez rajoute enfin une sixième équipe de tir que l’on placera à plus d’un kilomètre en aval du cortège afin d’achever Kennedy s’il survivait aux premiers tirs. Les zones de tir de Chicago, de Tampa et de Dallas comprennent un croisement où le cortège présidentiel s’arrêtera presque en prenant un virage très serré.
La stratégie de Chicago
A Chicago, on doit tirer d’un atelier d’imprimerie et d’un viaduc proches de l’aéroport O’Hare. Le 30 octobre 1963 à Chicago, le parrain Jimmy Cavaliere, un enemi de Giancana, dénonce anonymement l’opération au téléphone. Il informe le FBI qu’un groupe de quatre tireurs d’élite est à Chicago pour tuer le président le 2 novembre. Seuls deux des quatre suspects sont localisés et placés sous la surveillance du secret service. Le matin du premier novembre, les deux suspects sont arrêtés. Faute de preuves, ils sont relâchés le lendemain, après l’annulation du voyage présidentiel à Chicago. L’un des interpellés est le tireur d’élite cubain Virgilio Gonzales [09].
L’autre suspect n’est autre que Felix Rodriguez. Les deux autres tireurs cubains ne seront pas appréhendés. Le premier, Eugenio Martinez, est un agent de la CIA, le deuxième est l’agent de la CIA Nestor « Tony » Izquerdo. Ces deux tireurs étant introuvables, le voyage présidentiel est annulé.
La stratégie de Tampa
A Tampa, on doit tirer du 17eme étage du Floridian Hotel et d’un pont routier en centre ville. Le 17 novembre, le secret service repère à nouveau Rodriguez qui a réservé une chambre au Floridian hôtel de Tampa. Averti par le sergent de la police municipale Jack de la Llana, Trafficante annule l’attentat, rendu impossible par le renforcement de la sécurité du président. Le 18 novembre, Kennedy parcourt les 45 km de Tampa sans incidents, grâce aux mesures de sécurité mises en place.
La stratégie de Dallas
L’attentat aura lieu sur Dealey Plaza, une place triangulaire entourée d’immeubles à la sortie de Dallas [10].
La première équipe de tir prendra place au sixième étage du TSBD, ou Texas School Book Depository (dépôt de livres scolaires) [11].
L’équipe comprend le tireur Herminio Diaz Garcia [12], assisté de son observateur Francisco Hermano. Le rôle de Diaz n’est pas de tuer Kennedy mais de faire du bruit pour faire diversion. Il tirera avec le fusil Männlicher Carcano, de calibre 6,5mm, de Lee Harvey Oswald et abandonnera l’arme sur les lieux. Volé la nuit précédente dans le garage de l’épouse d’Oswald, ce fusil sera trouvé sur les lieux et fera d’Oswald l’assassin de Kennedy. Dans la réalité, Oswald regardait le cortège présidentiel avec ses collègues, dans l’entrée principale, au rez de chaussée du TSBD.
La deuxième équipe de tir prendra place au sixième étage du TSBD, ou Texas School Book Depository (dépôt de livres scolaires). Elle tirera de la fenêtre Ouest du sixième étage du TSBD [13].
L’équipe comprend le tireur Malcolm Everett Wallace, assisté de son observateur le général Lentz. Sa cible est le gouverneur du Texas John Connaly [14]. Malcolm Everett Wallace est le tueur au service du vice-président Johnson. Le général d’aviation Lentz est l’ancien chef de l’armée de l’air cubaine, au service de la CIA. Les deux équipes de tir du TSBD seront accompagnées de la coordinatrice radio des tirs Isabella Martinez (tueuse de la CIA) et du parrain Rosselli. A la demande de Bush senior, son fils de 17 ans George W. Bush junior sera présent, afin qu’il apprenne ‘comment contrôler les États-Unis et le monde’ dira Bush à Felix Rodriguez.
La troisième équipe de tir prendra place au deuxième étage du ‘DallTex Building’, un immeuble hébergeant divers bureaux et entreprises [15]. C’est aussi dans ces locaux que prendra place la coordination radio des équipes de protection. L’équipe tirera des bureaux de la société « Dallas Uranium and Oil », une société écran de la CIA, occupant cinq pièces au deuxième étage du DalTex Building. L’équipe comprend le tireur Nestor « Tony » Izquerdo, assisté de l’observateur Virgilio Gonzales. Nestor « Tony » Izquerdo, est un héros des exilés cubains, célèbre pour ses exploits militaires, aux ordres de la CIA, contre Castro à Cuba. Une statue d’Izquerdo trône sur une place du quartier cubain de Miami. Virgilio Gonzales est un exilé cubain, tireur d’élite au service de la CIA. Eugenio Martinez, mercenaire cubain de la CIA, surveille l’étage alors que Jim Braden, tueur mafieux au service de Marcello, surveille le Hall d’entrée. Seront aussi présents George Bush senior, au côté du tireur, ainsi que le général Lansdale et Felix Rodriguez au commandement radio du groupe protection.
La quatrième équipe de tir prendra place derrière la palissade est du parking, situé au sommet d’un monticule herbeux, le ‘grassy knoll’ [16]. Le ‘grassy knoll’ est situé à l’extrémité nord du pont ferroviaire à trois arches, le ‘triple underpass’, qui marque la fin de Dealey Plaza. L’équipe comprend le tireur Roscoe « Rock » White [17], assisté de l’observateur John Diego. Roscoe « Rock » White, tueur et tireur d’élite de la CIA, a déjà abattu deux chefs d’État. Il est, avec Frank Sturgis, un des deux meilleurs tireurs d’élite au monde. White intégrera la police de Dallas en octobre, pour l’attentat, et en démissionnera en mars. John Diego est un inspecteur corrompu de la police criminelle de Dallas au service de Marcello.
La cinquième équipe de tir prendra place derrière la palissade sud du ‘grassy knoll’, à l’extrémité nord du ‘triple underpass’. L’équipe comprend le tireur Frank Fiorini Sturgis assisté de l’observateur Jack Lawrence. Associé de Trafficante, Sturgis est une légende de la guerre froide. En mission pour la CIA, il a combattu aux côtés de Che Guevara et de fidel Castro durant la révolution cubaine [18].
En 1968, Sturgis fera partie de l’équipe qui a assassiné Robert Kennedy. En 1972, il est l’un des hommes arrêtés en train de poser des micros au siège des démocrates dans l’immeuble du Watergate. Jack Lawrence, l’observateur de Sturgis, travaille comme commercial dans la société de location qui a loué au secret service les voitures du cortège présidentiel [19]. Jack Lawrence est l’amant homosexuel de Jack Ruby et du compagnon de Ruby, Georges Sénator. Jack Ruby, de son vrai nom John Leon Rubinstein, est un lieutenant de Carlos Marcello à Dallas [20]. Il gère pour Marcello un bar de strip-tease, le ‘Caroussel Club’ , fréquenté par toute la police de Dallas. Jack Ruby assure le support logistique et financier des équipes de Dallas.
La sixième équipe de tir, fournie par Marcello, prendra place au cinquième étage d’un garage de location automobile Ford. Cette société de location, appartenant à Murchison (l’un des pétroliers finançant l’attentat), a loué au secret service les voitures du cortège présidentiel. L’équipe de tir est sur un toit terrasse dominant la bretelle de l’autoroute Stemmons, à 1327 mètres du ‘triple underpass’ de Dealey Plaza [21]. Elle est placée au pied d’un drapeau américain, monté sur un mat de 13m 54, qui leur donnera la direction et la vitesse du vent. Cette équipe doit achever Kennedy si ce dernier a survécu aux tirs sur Deley Plaza. L’équipe comprend le tireur napolitain Imobila Luciano (un parent du parrain Lucky Luciano), assisté de l’observateur sicilien Lupara Eladio.
Fin de la première partie
Executive Action : Le coup d’état contre Kennedy, l’ultime révélation Partie 2
Chronologie du crime
5 juin 1963
Grâce à l’habile médiation de Macnamara, le voyage présidentiel au Texas est accepté par Kennedy. Il est programmé, pour le 21 et le 22 novembre 1963, lors d’une réunion entre Kennedy, Johnson et le gouverneur du Texas, John Connaly.
Jeudi 21 novembre 1963
11h33 :
Bush senior, accompagné de son fils de 17 ans George W. Bush junior, arrive à la villa de H. L. Hunt. Ils y séjourneront du 21 novembre au 24 novembre.
14 h 30:
Air Force One se pose à San Antonio au Texas. Kennedy reçoit un acceuil enthousiaste dans les villes de San Antonio, Houston et Fort Worth qu’il visite avec Johnson et Connaly.
22h 42:
Dans la suite de Jonhson, dans leur hôtel de Fort Worth, Kennedy l’informe que Connaly voyagera dans sa voiture présidentielle. Il n’ira pas dans la voiture de Jonhson, comme prévu, afin de montrer la réconciliation du gouverneur du Texas Connaly avec le Président.
Vendredi 22 novembre 1963
00h 33:
Johnson arrive secrètement à Dallas, chez le milliardaire Byrd. Ce dernier reçoit l’ancien vice-président Nixon qui ignore tout du complot et repart le matin à Washington par l’avion de 11h 43. Les conspirateurs se retirent discrètement dans la bibliothèque de Byrd pour vérifier les derniers détails du coup d’État. Sont présents à cette réunion:
Lyndon Baynes Johnson, Cliff Carter, Edgar Hoover, Robert Macnamara, Edward Geary Lansdale, Emory Roberts, Felix Rodriguez, Frank Fiorini Sturgis, Roscoe White, Malcolm Everett Wallace, Howard Lafayet Hunt, Robert Byrd, Carlos Marcello, Franck Rosselli, Sam Giancana et Santos Trafficante.
Johnson a une violente altercation avec son tueur Wallace lorsqu’il lui ordonne de tuer le gouverneur du Texas John Connaly au lieu de Kennedy, laissant aux autres tireurs le soin de tuer Kennedy. Ce changement de dernière minute est devenu possible par l’invitation la veille, par Kennedy, de Connaly dans la voiture présidentielle. Johnson doit impérativement tuer Connaly, ce dernier ayant signé un accord d’immunité avec Robert Kennedy le 20 aout 1963 à 11h 32. Connaly s’apprête à dénoncer le 23 mars 1964, devant la justice, quatre des dix-sept meurtres de Johnson.
11 h 38 :
Air Force One atterri à l’aéroport de Lovefield à Dallas. John et Jacqueline Kennedy rencontrent la foule pendant que le secret service vérifie le cortège. A 400 mètres en avant une voiture pilote, vient ensuite la voiture de Jesse Curry, chef de la police de Dallas. Suit la Lincoln décapotable du président. Au volant, l’agent du secret service William Greer et à sa droite, l’agent Roy Kellerman. Derrière eux, sur des strapontins, Nelly et John Connaly. Sur la banquette arrière, Jackie et John Kennedy. Quatre motards au lieu des huit qu’imposent les procédures standard du secret service, encadrent l’arrière de la Lincoln. Vient ensuite la Cadillac 1956 du secret service occupée par huit agents (dont sept font partie du complot) et deux conseillers de Kennedy. Derrière, une Lincoln enmène le vice-président Johnson, son épouse, le sénateur Ralph Yarborough, un chauffeur texan et l’agent Rufus Youngblood (fait partie du complot). Elle est suivie de deux véhicules du secret service dont tous les agents font partie du complot. Suivent quatre voitures d’élus texans et quatre voitures de la presse filmée. L’autocar des officiels de la maison blanche et l’autocar de la presse écrite ferment le cortège.
10h59 :
Au volant d’un Ford pickup vert, Jack Ruby dépose Jack Lawrence, l’observateur de Sturgis, au pied du monticule herbeux ou ‘grassy knoll.’ Lawrence porte la Winchester de Sturgis dans un étui à franges. Il dépose l’arme dans le coffre d’une voiture garée derrière la palissade au sommet du monticule. De 11h06 à 12h09, l’aiguilleur Bowers voit de sa tour vitrée trois voitures équipées de radios patrouiller dans le parking, derrière la palissade. Les trois conducteurs de l’équipe de protection se nomment:
- Jeremy Lyzykasewski, instructeur béret vert au camp CIA de Pontchartrain à la Nouvelle-Orléans.
- John Walter, instructeur béret vert au camp CIA de Pontchartrain à la Nouvelle-Orléans.
- Ivan Mokya, tueur de la mafia et garde du corps de Carlos Marcello.
à 12h09, Bowers voit Sturgis prendre position avec son fusil sur le pare-choc du coffre d’une voiture garée derrière la palissade sud au sommet du monticule. Il voit ensuite deux policiers, l’un en uniforme avec un fusil et l’autre en civil, faire de même derrière la palissade Est. il s’agit du tireur Roscoe White en uniforme et de son observateur, l’inspecteur John Diego de la police criminelle de Dallas.
11h 14 :
La camionette blanche et brune de blanchisserie de Jack Ruby se gare le long du DalTex Building, dans Elm Street [22]. Une bâche sur le toit cache une caméra 16mm Arriflex qui filmera l’attentat en haute résolution pour les organisateurs du coup d’État. Le chauffeur Li Iky (27 ans) est un indien Navarro (béret vert) de Mesa travaillant pour la CIA. Le caméraman John Li (28 ans), un béret vert de San-Francisco, travaille aussi pour la CIA.
11h 50:
Le cortège quitte l’aéroport et traverse la ville de Dallas. À la surprise de Kennedy, l’accueil des 250000 spectateurs est enthousiaste.
12 h 14 :
L’agent du secret service John Mymiyam court vers la deuxième voiture du secret service, suivant la voiture de Johnson. Il se penche à la fenêtre arrière en montrant sa carte du secret service de Washington à ses collègues du secret service de Dallas. Il leur dit « je dois vous dire que… » (la fin de la phrase était probablement « …que le président va être abattu à la sortie de Dallas… ») mais avant qu’il ai pu finir sa phrase il est jeté sur la banquette arrière de leur voiture. La voiture quitte le cortège à la hauteur du n° 134 de Main Street et se gare dans l’impasse Miramar. Les agents John Walter (33 ans) du bureau de San-Francisco, James Michael (44 ans) et O’Brian Imomua (44 ans) du bureau de Dallas, appellent Felix Rodriguez. Ce dernier leur envoie deux tueurs de Marcello qui rejoignent l’impasse à 12h 23 au volant d’un break Monza brun immatriculé ’945-DT-9325.-ILY’. Les agents du secret service rejoignent Air Force One après avoir remis leur prisonnier aux tueurs de Marcello. A 12h 39 l’agent John Mymiyam est abattu de trois balles de 9mm dans la nuque à l’intérieur du break Monza. Les deux tueurs, John Kim-Jon-Men (29 ans) et Maximo Ylmeida (34 ans), enterrent le corps dans un champ à 33km de Dallas. La veille au soir, lors d’une soirée arrosée dans un bar de Washington, John Mymiyam avait appris d’un collègue éméché que Kennedy mourrait dans une embuscade le lendemain à Dallas. Il avait pris l’avion de 5h27 pour Dallas afin de prévenir ses collègues, ignorant que la totalité des agents du cortège étaient des traîtres.
12 h 29 min. 43 sec. :
La Lincoln ralentit pour virer sur Elm Street. A droite, sur le Grassy Knoll, le spectateur Abraham Zapruder filme le cortège. Sur le toit de la camionette de lingerie de Jack Ruby, John Li déclenche sa camera 16mm . Sous le panneau routier de Stemmons Freeway, le coordinateur de tir texan Louie Steven Witt [23] ouvre son parapluie dont les mouvements de haut en bas cadenceront les tirs et signaleront au chauffeur de la Lincoln présidentielle s’il doit immobiliser son véhicule. A ses côtés, le coordinateur cubain Orlando Bosch informera la coordination radio des blessures de Kennedy. Au croisement d’Elm Street et de Houston Street, le coordinateur de tir John Mayers ouvre aussi son parapluie pour parer à toute défaillance de la coordination radio.
L’Exécution
12 h 30 min. 6 sec. 5 dixièmes, tir n°1:
Herminio Diaz Garcia tire, pour faire diversion, de la fenêtre Est du cinquième étage du TSBD [24]. Sa balle s’écrase à 5,23m devant l’aile gauche de la voiture de Kennedy, sur la bordure du trottoir d’en face dans Elm Street.
12 h 30 min. 9 sec., tir n°2 :
Roscoe White tire de la palissade est du grassy knoll [25]. Sa balle pénètre la gorge du président, sous la pomme d’adam, et ressort près de l’omoplate droite, à quinze centimètre sous la base de la nuque [26]. En sortant, la balle entame le cuir du siège sans le pénétrer et le président sursaute vers le haut et en avant. Kennedy porte ses mains à son cou et crie « Mon Dieu, je suis touché ».
12 h 30 min. 12 sec. 4 dixièmes, tir n°3 :
Nestor « Tony » Izquerdo tire du deuxième étage du DalTex Building [27]. La balle frôle les cheveux de Kennedy et s’écrase sur la bordure du trottoir d’un pilier sud du pont ferroviaire. Un éclat de béton blesse le spectateur James Tague à la joue [28].
12 h 30 min. 14 sec. 6 dixièmes, tir n°4 :
Roscoe White tire accidentellement pour la seconde fois de la palissade Ouest du grassy knoll [29]. Sa balle s’écrase sur le côté gauche du panneau routier de Stemmons Freeway [28]. Ce tir résulte d’un incident de réarmement.
12 h 30 min. 18 sec. 9 dixième, tir n°5 : Malcolm Wallace tire de la fenêtre ouest du cinquième étage du TSBD [30]. Sa balle pénètre sous l’arrière de l’aisselle droite du gouverneur Connaly, et ressort sous le téton droit en perforant le poumon et en fracturant 15 cm de la quatrième côte. En sortant, la balle fracture le poignet droit et termine sa course dans le fémur gauche. Le gouverneur crie « Mon Dieu, ils vont tous nous tuer! »
12 h 30 min. 19 sec. 5 dixièmes, tir n°6 :
Nestor « Tony » Izquerdo tire du deuxième étage du DalTex Building [31]. La balle s’écrase sur la bordure chromée du sommet du pare-brise de la lincoln en rebondissant sur ce dernier à droite du rétroviseur. Un éclat laboure la face arrière du rétroviseur, tandis que l’autre traverse le verre de part en part [32]. Les feux de la Lincoln s’allument et celle-ci freine puis s’arrête en 5 secondes et 3 dixièmes. Le chauffeur William Greer se retourne et observe Kennedy pour voir s’il est mort. Aucun des agents protégeant Kennedy ne bouge, la totalité des agents faisant partie du complot. Chaque agent a recu 700000 dollars pour trahir. Seul l’agent Clint Hill, rajouté à la dernière minute, se précipite vers la lincoln.
12 h 30 min. 22 sec. 4 dixième, tir n°7 :
Frank Fiorini Sturgis tire de la palissade sud du ‘grassy knoll’ une balle explosive au mercure de 7,62mm [33]. La balle atteint la tempe droite de Kennedy et arrache l’arrière droit de son crâne sur une zone d’environ treize centimètres de diamètre [34]. A l’instant du tir le chapeau de Lawrence et la tête de Sturgis sont visibles derrière la palissade sud sur le cliché Polaroid de Mary Moorman [35] et plus tard sur la dernière image du film de Zapruder [36]. Jackie Kennedy se lève et essaye de rattraper un fragment d’os crânien sur le coffre. Au même moment, l’agent Clint Hill saute à l’arrière de la Lincoln et repousse Jackie sur son siège [37].
12 h 30 min. 31 secondes. 3 dixièmes :
Le motard Hargis gare sa moto et passe entre la Lincoln présidentielle et la voiture des agents, désormais à l’arrêt (comme l’ont affirmé plus de soixante témoins) pour courir vers le sommet du monticule herbeux. Cinq agents quittent la voiture de protection durant 8 secondes pour jeter un coup d’œil dans la Lincoln. Un agent prend au passage un os crânien que lui tend un enfant de cinq ans et le jette sur la banquette de la Lincoln. Ces trois événements (Hargis, les agents et l’enfant), ont disparu des films et photos de l’attentat.
12 h 30 min. 44 sec. 4 dixièmes :
La coordination radio donne l’ordre de décrochage aux tireurs. Après 25 secondes de tirs, le président Kennedy est mort. Sturgis dépose son fusil dans le coffre de la voiture dont il utilisait le parechoc comme marchepied, puis s’éloigne à pied. White jette son fusil à Ivan Mokya, qui le démonte et le cache dans une boite à outils, tout en courant vers un Ford break blanc conduit par John Walter. Lawrence est visible, en train de s’enfuir à pied par l’arrière de la pergola, sur un cliché pris sur Dealey Plaza dans la minute suivant les tirs [38]. George W. Bush junior est photographié par un journaliste du cortège, alors qu’il regarde par la fenêtre du sixième étage du TSBD. Sur la photo il vous faudra être attentif pour reconnaître le visage et le col de son tshirt blanc [39].
Le chaos et la mort
12 h 31 :
La lincoln s’arrête 24 secondes sous le pont routier de Stemmons et l’agent Roberts rejoint Clint hill dans la Lincoln. Derrière la palissade du grassy knoll, Bernard Barker empêche à deux reprises des policiers de fouiller le coffre d’une voiture en présentant une fausse carte du secret service. Garée contre la palissade, elle contient le fusil de Sturgis. Alors que la voiture du président passe sous leur terrasse, Imobila Luciano, son fusil à la main, et Lupara Eladio quittent tranquillement leur poste de tir [40].
12 h 31 min. 38 sec. 8 dixièmes :
Le motard Marion Baker abandonne sa moto et fonce dans le TSBD d’où il a entendu tirer [41]. Dans le hall d’entrée, il aperçoit devant l’ascenseur ouest Lindsay Senia (capitaine de bérets verts), le chef de l’équipe de huit hommes protégeant le TSBD, devant l’ascenseur avec John Stratton (sergent de bérets verts de New York). En prenant l’escalier Est, l’ascenseur Ouest étant bloqué, il croise Oswald sirotant un coca dans la cantine du premier étage.
12 h 35 :
Bush téléphone au FBI en prétendant appeller de Houston, pour se créer un alibi. Il accuse faussement un de ses ex-employés d’avoir participé au meurtre de Kennedy et quitte le DalTex Building.
Alors qu’il sort en courant du DalTex, Georges Bush senior est interpellé par le policier Vaughn. Interrogé, Bush se présente comme un pétrolier indépendant de Houston, sans donner son nom. Il est immédiatement relâché et rejoint Geary Lansdale devant le TSBD [42 et 43].
12 h 39 :
Le général Geary Lansdale quitte Bush et croise des vagabonds qu’on amène au central alors qu’il longe le TSBD [44].
12h 42 :
Herminio Diaz Garcia et Francisco Hermano courent chercher leur break Nash Rambler blanc garé à 30m sur le parking arrière du TSBD. Wallace, accompagné de Isabella Martinez et de George Walter Bush Junior, rejoint sur le même parking sa Buick couleur tabac à 63m du TSBD.
12 h 45 :
Herminio Diaz Garcia stoppe son break Nash Rambler blanc dans Elm Street, devant l’entrée des livraisons du TSBD [45], et enmène Rosselli et Lentz après les avoir sifflés.
12 h 48 :
Le photographe James « Ike » Altgen, directeur du bureau d’Associated Press à Dallas, remet sa pellicule de photos de l’attentat à l’agent corrompu du FBI Regis Kennedy. Regis Kennedy lui rendra son film développé à 17h03. Son film est une copie truquée par la CIA dans le laboratoire photo qu’elle possède dans les bureaux de sa société écran « Dallas Uranium and Oil » du DalTex Building. Une équipe du NPIC ou National Photographic Interpretation Center de la CIA a falsifié le film d’Altgen. L’équipe comprend trois techniciens sous la direction du directeur du NPIC, Arthur C. Lundhal. La photo, prise à l’instant du second tir, montre Oswald sur les marches de la porte d’entrée du TSBD, ce qui l’innocente du meurtre de Kennedy. L’illustration explique les substitutions complexes effectuées par le NPIC [46 et 47]. On a recomposé son visage avec les cheveux et le menton de la tête d’un de ses collègues de travail, Billy Lovelady, qui se trouvait au centre de la photo. Lovelady ainsi que les autres personnes présentes sur la photo ont témoigné sous la menace que sur la photo Oswald est Lovelady. Cette photo révèle aussi les silhouettes d’un tireur, d’un observateur et d’un troisième personnage au deuxième étage du DalTex [48]. La courbe d’implantation des cheveux permet d’identifier Bush et Izquierdo [49].
12 h 58 :
Oswald quitte le TSBD, à la sortie duquel l’attend Jack Ruby qui lui confirme son rendez-vous de 13h30 avec le policier John Tippit dans le cinéma Texas Theatre. Ruby fait croire à Oswald que Tippit l’amènera au terrain d’aviation d’où son ami David Ferrie, le pilote du parrain Marcello, l’amènera à Mexico. Le 9 novembre à 10h35, Bush avait rencontré Oswald à Dallas et lui avait fait croire qu’on l’enverrai en mission à Cuba depuis Mexico fin novembre.
13 h 32 :
Sur ordre de Bush senior, l’agent Tippitt [50] est abattu par les tueurs de Marcello John Mourjil (35ans) et John Lindsay (39 ans), dans la rue où ces derniers lui avaient donné rendez-vous par téléphone à 13h09. Tippit s’est condamné à mort en refusant d’amener Oswald à l’aéroport, comprenant qu’on l’impliquait dans l’assassinat du président.
14h 04 :
Oswald est arrêté par la police de Dallas dans le cinéma Texas Theatre où il attendait Tippit [51].
Dimanche 24 novembre
11h 21:
Dans le sous-sol du département de la police de Dallas, l’officier supérieur du FBI John Bookout assassine Oswald d’une balle de revolver P38 dans le foie, mettant fin à toute procédure judiciaire sur l’assassinat de Kennedy [52]. Dans les secondes suivant la fusillade les policiers corrompus de Dallas font écran entre lui et la presse pour qu’on ne voit jamais son visage, puis l’emmènent immédiatement en ascenseur au premier étage. Il est convenu que Jack Ruby sera l’assassin d’Oswald. Bookout ayant une certaine ressemblance avec Jack Ruby, il n’est pas difficile de tromper les caméras et la presse à la seule condition qu’on ne voit jamais Bookout de face. Son visage n’est pas suffisamment ressemblant à celui de Ruby, même si on peut les confondre sur le reste. Malheureusement pour eux un reporter a photographié Bookout de face à la sortie de l’ascenseur [53]. Bookout était un des interrogateurs d’Oswald les deux jours précédents. Membre du complot, Il a été payé 4 millions de dollars pour exécuter Oswald, sur ordre direct de son patron Edgar Hoover, le directeur du FBI.
11H58 :
Jack Ruby est présenté à la presse comme l’assassin de Oswald. Contre la promesse d’une peine de prison de 2 ans et d’une somme 3 millions de dollars, Jack Ruby accepte d’endosser le meurtre. Il déclare qu’il a tué Oswald pour éviter qu’il soit jugé dans un procès trop douloureux pour la veuve du président Kennedy. Ruby ne touchera jamais son argent et sera condamné à la perpétuité l’année suivante.
Conclusion
Le 22 novembre 1963 fut ‘une journée particulière’ pour Dallas et le jour où la démocratie est morte aux États-Unis, pour 54 longues années. Depuis deux ans, le président Trump reprend le flambeau du président Kennedy, là ou il l’avait laissé le 22 novembre 1963 à Dallas. Il mène et gagne une guerre secrète contre le Deep State pour détruire le nouvel ordre mondial et rétablir la démocratie. Ce combat de titan prendra bientôt fin avec le jugement et l’exécution de 7000 personnes dès l’année prochaine et les années suivantes. Leurs ordres d’inculpation et d’incarcération sont déjà signés sous scellé et seront ouverts l’année prochaine. Le premier de ces scellés était au nom de Bush senior pour les assassinats de John et Robert Kennedy et l’organisation du 11 septembre.
Justice est faite pour lui depuis le 14 novembre (exécution de Bush senior dans la base navale de Corpus Christi) …
Fin de la partie 2
BIBLIOGRAPHIE :
JFK Assassination Records Review Board Final Report. History-matters.com/archive/contents/contents_arrb.htm
Oswald innocence campaign
Mary Ferrel Foundation.
Veterans today, JFK.
Vince Palamara, the JFK detail.
Kennedy Assassination Records Collection.
JFK Files.
The John F. Kennedy Memorial Page.
Livres en français :
William Reymond, JFK autopsie d’un crime d’état, Flammarion, 1998.
William Reymond, Billie Sol Estes, JFK, Le dernier témoin, Flammarion, 2003.
Lamar Waldron, L’assassinat de JFK, affaire classée, Les éditions de l’homme, 2014
Cordialement,
Cordialement,
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